Le studio américain Aranda/Lasch signe une collection à la ligne futuriste

Ceci est un tabouret ! Même si de prime abord on serait tenté d’y voir une spirale anti-moustique disloquée…
Ceci est un tabouret ! Même si de prime abord on serait tenté d’y voir une spirale anti-moustique disloquée…
Car Aranda/Lasch bouscule le monde du design parfois un peu trop frileux à force de rééditer indéfiniment les chaises créées dans les années 1940-1950. Le studio américain révolutionne le mobilier, comme l’architecture, et nous propulse dans un univers futuriste avec un vocabulaire fait de fractales, pixels et algorithmes.
Les créateurs se sont encore fait remarquer à la dernière édition de Design Miami début décembre dernier, où la galerie ALL exposait trois éléments de leur nouvelle collection baptisée « Railing Series » : deux chaises et un tabouret.
Le principe est très simple. Le point de départ est une ligne qui suit une matrice faite de fractales, en souligne les arêtes, se replie sur elle-même pour former une boucle. « C’est un cercle qui refuse sa propre dimension et sa finitude, qui se débat pour ne pas avoir de fin » précisent les créateurs.
On a ainsi l’impression d’une forme organique figée dans l’espace, une sorte de section d’ADN désordonnée qui se poursuivrait dans le prochain tabouret ou la prochaine chaise. La structure métallique est ensuite recouverte de silicone ou de cuir.
Tous les objets partagent le même principe, bien que le résultat soit à chaque fois visuellement différent. Avec Aranda/Lasch, on aborde un design où la forme semble prédominante sur la fonction – ce qui pourrait apparaître comme l’anti-design – qui apparaît elle dans un second temps, dans la surprise et de façon ludique. Avec leurs créations, Aranda/Lasch redéfinissent l’image même de design du futur.