Le coup d’envoi de la fête du graphisme est lancé !

Lancée en 2014, la Fête du Graphisme a tout de suite fait l'unanimité du public avec une moyenne de 25000 visiteurs. Cet événement s'est imposé comme l'une des plus grandes manifestations au monde dédiées aux arts graphiques.
À l'occasion de cette 3e édition de la fête du graphisme, on peut se poser la question de l'enjeu d'une telle manifestation. En quoi le graphisme a-t-il besoin d'être ainsi célébré et mise en avant ? Parce que justement, la profession souffre d'un manque de reconnaissance auprès des industriels et des professionnels.
Un bon graphiste doit être polyvalent
Il est donc fondamental de montrer la valeur ajoutée et l'évolution de ce métier, mais aussi le spectre des compétences qui est de plus en plus requises.
Le graphisme concerne en effet la photographie, la mode, le design, le numérique, le motion design… Bref, tout bon graphiste digne de ce nom se doit d'être polyvalent et calé sur les nouvelles technologies, même si le print a encore sa place dans les débouchés.
La fête du graphisme est donc une vitrine pour représenter la profession de façon la plus large possible, même si la sélection des événements est faite sous la houlette d'un commissaire artistique unique, en l'occurrence de l'affichiste Michel Bouvet (indissociable des Rencontres d'Arles avec son dessin aux cernes noires soulignées).
Est-ce qu'une tendance se dégage du côté de l'évolution du graphisme?
On pourrait répondre par une mise en avant de quelque chose d'épuré où domaine la ligne, mais cette analyse est immédiatement contredite par une des expositions qui se tiendra à la Cité internationale jusqu'au 7 février, «Graphisme des antipodes». On y plonge dans les studios de deux villes Buenos Aires et Stockholm, portés d'un côté par l'engagement social et politique fort et de l'autre par un consensus éducatif et social plus grand. Expositions, débats, workshops, conférences, projections, une nuit du générique…
Tout le programme est à retrouver sur le site www.fetedugraphisme.com
Sur le réseau JCDecaux à Paris, du 6 janvier au 16 février 2016
Á la Cité internationale des arts, du 15 janvier au 7 février 2016