Mary Iverson sensibilise à l’impact humain sur la nature
Mary Iverson explore les causes et les conséquences de l'activité industrielle sur la nature dans ses peintures.
L'artiste de Seattle, Mary Iverson, explore les relations exigües qu'entretiennent les hommes avec leur environnement, et plus précisément l'impact des activités industrielles sur la nature dans ses images.
A l'aide de peinture à l'huile, d'acrylique, d'encre et de photos trouvées ci et là, elle superpose des paysages en utilisant des formes géométriques de couleurs vives, entremêlées de lignes de perspective et de grilles.
Elle explique qu'en suivant ses centres d'intérêt et en travaillant à résoudre sa dichotomie artistique, entre son amour, sa nature et sa fascination pour les univers marins, elle en est arrivée à un processus visuel métaphorique, faisant écho aux grands défis que doit relever notre civilisation contemporaine : la vision récurrente des conséquences d'une catastrophe, nourrie par l'accroissement de l'impact humain sur l'environnement et les ressources premières.
Ses principales sources d'inspiration viennent notamment du magnifique port de Seattle, mais aussi des nombreux parcs nationaux qui entourent la ville.
Dans ses travaux, Mary Iverson utilise des photographies qu'elle découpe dans des magazines de voyage, des journaux traitant de l'environnement ou même de simples calendriers. En fait, tous types de documents suceptibles de susciter ou d'évoquer un fantasme de voyage, une illusion de nature encore vierge et d'apparente sérénité.
En se les appropriant et en les détournant, elle parodie ainsi leur message, faisant alors toute l'ironie de l'oeuvre finale.
Mary Iverson fait ainsi partie de ces artistes modernes engagés et sensibles au monde qui les entourent, utilisant leur art tant comme support de langage que comme un vecteur d'informations et de sensibilisation.
